Note d'information sur le métier de pisciniste

À la suite d’une interpellation de l’IFAPME, l’IBEFE s’est questionnée, en 2024, sur le métier de pisciniste. Bien que le Brabant wallon semble spécialisé dans cette activité, que le marché de la rénovation soit en pleine expansion, l’IBEFE a décidé de ne pas retenir ce métier parmi ses métiers prioritaires. Elle a demandé davantage de précisions sur le métier et sur la formation actuelle afin de pouvoir mieux se positionner. C’est dans ce contexte que nous avons rédigé la présente note d’information.

Cette note informe sur le contexte socio-économique, l’évolution et les enjeux des entreprises d’installation des piscines. Elle permet également de découvrir le métier de technicien pisciniste, le marché de l’emploi, ainsi que l’offre de formation. Elle se base d’une part sur la littérature et d’autre part sur des rencontres virtuelles avec l’IFAPME et la Fédération Belge des Professionnels de la Piscine et du Bien-Être. 

Le métier de pisciniste, bien que présent et en développement en Wallonie, reste encore difficile à cerner tant sur le plan économique que sur celui de l’emploi. L’absence de données précises rend complexe l’évaluation du marché et des besoins en main-d’œuvre. Le recrutement se fait majoritairement par le bouche-à-oreille. Le métier requiert des compétences techniques variées (électricité, hydraulique, chimie de l’eau, lecture de plans, etc.), ainsi que des qualités humaines et organisationnelles.

Il s’inscrit dans un secteur en mutation, marqué par la digitalisation, la durabilité et la montée en puissance de la rénovation. Les entreprises du secteur expriment clairement leur intérêt pour une formation structurée et adaptée aux réalités du métier. Le lancement récent de la formation « Technicien pisciniste » par l’IFAPME constitue une réponse à cette demande. Toutefois, le faible nombre d’inscriptions observé lors de la première édition, ainsi que la proximité géographique des centres de formation existants par rapport au Brabant wallon, ne justifient pas, à ce stade, l’ouverture d’une nouvelle formation dans le bassin.

Si la formation actuelle de l’IFAPME devait ne plus être organisée, il serait essentiel d’en analyser les causes, notamment le manque d’apprenants, afin d’envisager des alternatives attractives et adaptées aux contraintes des publics cibles.

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